"La Porte des Alpes en etat de grace" Gilles ~ Posté le: 26 Sep 2010 Question : Quel est le seul grand artiste, jadis chanteur d’un des plus grands groupes pop rock, capable de se produire en solo au palais des sports de Grenoble ? ……. Eh oui, je sais, comme le disent les j’euns, ça calme. Et précisément des j’euns, ils y en avaient de partout dans la salle pour accueillir l’immense ROGER HODGSON. Vous savez l’homme à la voix haut perchée de SUPERTRAMP qui a bercé toute votre adolescence, vos nuits, vos rêves, vos euphories ……….. Vos premiers émois amoureux. L’artiste s’avance sur le devant de la scène, visiblement ému par l’accueil que le public de Grenoble lui réserve. Il s’installe, sans un mot, un sourire chaleureux aux lèvres, devant son vieux compagnon Wurlitzer, et débute la soirée sur les premières notes du célèbre « Take The Long Way Home ». Sa voix céleste s’élève, elle n’a pas changé, elle apparaît même beaucoup plus profonde. Derrière moi, je ressens la salle retenir son souffle pour ne rien perdre de ces instants magiques. Roger HODGSON s’adjoint les services d’un ami musicien qui assure toutes les partitions des instruments à vent ( Saxo ténor, soprano, Clarinette…) et certaines plages vocales. Il y a deux musiciens sur scène mais le public n’en voit qu’un seul. Entre chaque morceau, Roger nous explique, en français, sa relation intime avec la musique, ses nombreux questionnements d’enfant sur le sens de la vie, l’échec de sa scolarité et l’étrange sentiment d’amour qui fuit celui qui n’en donne pas. Comme nous, il voit la planète partir en vrille, dans un magma de violences, de vanité, de bêtise. Il ne possède aucune solution miracle mais nous suggère de l’amour comme premier remède. Ses compositions jouées en solo exultent une toute autre saveur. Rien n’est plus clair maintenant, de se rendre compte de l’extrême beauté de celles-ci. De ses mélodies soignées, de sa voix de cristal fragile, de son sens inné de l’accord sensuel porteur d’espérance, il expurge de nos âmes la noirceur accumulée, la remplaçant avantageusement par une énergie de vie pure. Les titres majestueux se suivent comme par enchantement avec une précision d’exécution déconcertante. On découvre plus que l’on redécouvre. Nous nous situons précisément aux antipodes du :« ah que c’était mieux avant ». Les titres majestueux se suivent comme par enchantement avec une précision d’exécution déconcertante. On découvre plus que l’on redécouvre. Nous nous situons précisément aux antipodes du :« ah que c’était mieux avant ». Le public, d’abord poliment impressionné se rue sur le devant de la scène, serrant la main du sempiternel rêveur devant les étoiles. Le voyage se poursuit aux rythmes de tous ses succès. Ceux composés pour SUPERTRAMP ( 1970-1983 ) et ceux pour ses albums solos que l’on souhaiterait plus nombreux. Sur scène Roger HODGSON s’accompagne d’un magnifique piano à queue Steinway and Sons et de deux guitares acoustiques ( 6 et 12 cordes ) à la sonorité cristalline. Comme à l’accoutumée, le son en façade frise le sans faute donnant toute latitude aux créations du natif de Portsmouth, en Angleterre. Le voyage se poursuit aux rythmes de tous ses succès. Ceux composés pour SUPERTRAMP ( 1970-1983 ) et ceux pour ses albums solos que l’on souhaiterait plus nombreux. Sur scène Roger HODGSON s’accompagne d’un magnifique piano à queue Steinway and Sons et de deux guitares acoustiques ( 6 et 12 cordes ) à la sonorité cristalline. Comme à l’accoutumée, le son en façade frise le sans faute donnant toute latitude aux créations du natif de Portsmouth, en Angleterre. Courte pause de vingt minutes après le tubesque « Logical Song », que je mets à profit par l’absorption de cervoises gazeuses proposées non loin de là ……. Les affaires reprennent. Roger nous pulvérise un « Fool’s Overture » magistral. J’ai du mal à retenir des larmes qui ne sont que l’expression de joyeux souvenirs que je croyais profondément enfuie. Là se trouve une des forces de la musique : Nous accompagner tout au long de notre parcours terrestre et nous rappeler si besoin, que ce que nous sommes devenus s’est produit au son de nos airs favoris. « School » et « It’s Raining Again » clôturent en apothéose ce festival de chefs-d’œuvre fraternels. ROGER HODGSON nous quitte la main sur le cœur : LA CLASSE. Liste des titres interprétés ce soir : (dans le désordre) - Hide in your shell - Breakfast in america - Logical Song - C'est le bon - Fool's Overture - Dreamer - It's Raining Again - Give a Little Bit - Even in the Quietest Moments - Don't Leave Me Now - Know who you are - Child of vision - Say Goodbye - Only because of you - School - Sister Moonshine - Two of us - Lovers in the wind - A soap box opera - Take the long way home fr.wikipedia.org/wiki/Roger Hodgson Ne lâchons rien Gilles, qui tient à remercier LIVE NATION pour sa sympathique collaboration. Gateway to the Alps in a state of grace Question: Who is the only major artist, previously singer in one of the biggest pop rock groups, able to fill the Grenoble sports palace as a solo artist?……. It would take someone pretty awesome, as the younger generation might say. And indeed the stands were full of young folk to welcome the remarkable ROGER HODGSON. You know, that guy in SUPERTRAMP with the high-pitched voice that formed the soundtrack to your teenage years, nights, dreams, moments of euphoria……….. Your first loves. The artist walks to the front of the stage, visibly moved by the welcome offered by the Grenoble audience. Without saying a word, with a warm smile on his lips, he sits down in front of his faithful Wurlitzer and kicks off the soirée with the opening notes of the famous “Take The Long Way Home”. Then we hear his sublime voice, unchanged, or perhaps even with added depth. I sense the baited breath of the audience behind me, not wishing to lose a single magical second. Roger HODGSON is joined by a musician friend who offers all of the wind instrument performances (Tenor and soprano sax, clarinet…) and certain vocal passages. There are two men on stage, but all eyes are on one of them. Between each performance, Roger explains, in French, his intimate relationship with music, his many childhood musings on the meaning of life, his failed schooling and the strange emotion that is love, which evades those who do not give it. Like us, he sees our planet spiraling out of control into a blur of violence, vanity and sheer idiocy. He cannot offer any miracle solution, but suggests love as a first step. The pieces he performs solo exude a different flavor altogether. Listeners cannot but take on board their sheer beauty. Through their crafted melodies, his fragile crystalline voice, his innate sense of sensual chords filled with hope, he purges our hearts of built-up blackness, substituting it for sheer vital energy. As if by magic, each majestic performance follows the last, executed with eery precision. More than re-discovering the artist, we discover him for the first time. We are poles apart from notions that: “it's not up to the old standard”. After initially hanging back in polite amazement, the audience rushes onto the front of the stage to shake the hand of this eternal dreamer under the stars. The journey unfolds in order of his achievements. Pieces written for SUPERTRAMP (1970-1983) and those for his sadly few in number solo albums. Roger HODGSON accompanies his on-stage vocals with an impressive Steinway and Sons grand piano and two acoustic guitars (6 and 12-string) of crystalline timbre. As ever, the arena sound is virtually flawless, giving full breadth to the English Portsmouth-born writer's creations. A short twenty-minute interval follows the hit “Logical Song”, which I make use of to enjoy some frothy cervoises sold nearby……. The show recommences. Roger hammers out an impressive “Fool’s Overture”. I can barely hold back the tears, expressing happy memories I thought had been buried forever. That's one of the great strengths of music: accompanying us throughout our long journey on Earth and reminding us where necessary that our becoming took place against the backdrop of our favorite tunes. “School” and “It’s Raining Again” triumphantly closes this celebration of brotherly masterpieces. ROGER HODGSON leaves the stage, hand on heart: PURE CLASS. List of songs performed: (not in order) - Hide in your shell - Breakfast in america - Logical Song - C'est le bon - Fool's Overture - Dreamer - It's Raining Again - Give a Little Bit - Even in the Quietest Moments - Don't Leave Me Now - Know who you are - Child of vision - Say Goodbye - Only because of you - School - Sister Moonshine - Two of us - Lovers in the wind - A soap box opera - Take the long way home fr.wikipedia.org/wiki/Roger Hodgson Gilles, who would like to thank Live Nation for its friendly cooperation. Interview by Gilles Carrière |